La transition énergétique est une dimension importante de la transition écologique qui doit nous permettre de faire face au changement climatique en modifiant nos comportements dans de nombreux domaines et le mix énergétique. Dans ce contexte, le sous-sol représente une piste de recherche de solutions importantes, encore peu explorées et peu connues. Le sous-sol permet de stocker (de l’hydrogène dans des cavités, par exemple), de produire de la chaleur (géothermie) ou encore de récupérer des gaz rares comme l’hélium produit naturellement. Mais, de façon beaucoup plus importante, l’utilisation du sous-sol nécessite que les opérateurs soient en capacité d’expliciter et de mettre en débat leurs projets avec le grand public dans des processus de débat public ou de concertation. Or, dans ce domaine, les industriels sont encore démunis, les standards sur lesquels ils s’appuient sont peu satisfaisant, peu opérant.
GEFISS est un projet de recherches dont l'objectif est de construire un socle de connaissance à propos de la gouvernance dans le domaine de l'ingénierie du sous-sol (géothermie, stockage d'énergie, stockage de C02...). Il rassemble une équipe pluridisciplinaire constituée d'experts des sciences humaines et sociales, des sciences de la terre, de la concertation ainsi que des représentants de l'industrie.
GEFISS s’imprègne de l’expérience et des compétences de ses partenaires pour étudier les dispositifs actuels de dialogue, associant les parties prenantes d’un territoire ou d’une filière sur les sujets qui ont trait à l’exploitation du sous-sol dans la perspective de la transition énergétique. Une des finalités du projet est de proposer un ensemble de méthodes visant à favoriser l'engagement des parties prenantes, notamment les populations, dans un dialogue constructif autour de la réalisation de projets portés par ces filières.
GEFISS s'articule autour de trois composantes et se nourrit de chacune d'entre elles :
La recherche à travers les différents post-doc et thèses qui lui sont consacrés
L’expérimentation et la mise en oeuvre des outils en situation projet
Res publica s’est associé au CNRS pour monter ce projet de recherche financé à la fois par l’ANR et par des industriels.