Le bilan carbone de Res publica

Depuis 2020, Res publica établit chaque année son bilan carbone afin de réduire notre empreinte carbone dans toutes nos activités, en complément de notre politique RSE.

Le bilan carbone, qu'est-ce que c'est ?

Le bilan carbone est une méthodologie de quantification des émissions de gaz à effet de serre élaborée par l’Agence de la transition écologique, au début des années 2000. Le calcul du bilan carbone s’effectue en prenant en compte la totalité des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre d’une organisation.

Le calcul du bilan carbone est obligatoire tous les 4 ans pour les entreprises de plus de 500 salariés. Pour aller encore plus loin, et en suivant les recommandations issues de la Convention Citoyenne pour le Climat (que Res publica a accompagnée), nous le réalisons chaque année depuis 2020, avec l’aide de l’agence Sami, une société française qui accompagne les entreprises dans le calcul de leur empreinte carbone et dans leur stratégie bas-carbone.  

Notre bilan carbone est réalisé sur les trois « scopes » qui désignent les différents périmètres d’émission de GES :

  • Le Scope 1 : les émissions directes de GES, dues à la combustion d’énergies fossiles pour le chauffage ou les véhicules de fonction principalement
  • Le Scope 2 : les émissions indirectes associées à la production d’électricité et de chaleur
  • Le Scope 3 : toutes les autres émissions indirectes de la chaîne de valeur de l’entreprise (déplacements, achats, déchets...). Il concentre généralement la plupart des émissions

Notre bilan carbone est réalisé sur les trois « scopes » qui désignent les différents périmètres d’émission de GES :

Le bilan carbone 2024 de Res publica

En 2024, Res publica a émis 96 tonnes de CO2e (CO2 « -e » pour « équivalent » : il s’agit d’une unité créée par le GIEC, qui prend en compte tous les gaz à effet de serre, dont le principal est le CO2). Cet accroissement de 11 % par rapport à 2023, s’explique par plusieurs raisons :

  • Les émissions liées à la restauration et l’hébergement ont augmenté de 40 % en raison d’une hausse de 6 % des effectifs de l’équipe, et de l’augmentation consécutive du nombre de déplacements professionnels.
  • Les émissions liées aux locaux se sont accrues de 8 %, en raison de la hausse des dépenses de maintenance.
  • Les émissions liées au numérique ont augmenté de 45 %, en raison de la hausse des émissions liées au cloud et à l’hébergement.
  • Les émissions liées aux déplacements ont augmenté de près de 80 % en raison de plusieurs déplacements professionnels en avion, impératifs dans le cadre de nos missions (plus de 6 heures de train ou de bateau).

Cependant, malgré cet accroissement de nos émissions en 2024, l’intensité économique de l’entreprise (le ratio des émissions de CO2e de l’entreprise, rapporté au chiffre d’affaires), ainsi que l’intensité collaborateur (le ratio des émissions liées aux collaborateurs par l’effectif moyen sur l’année) restent inchangés par rapport à 2023. Elles se situent toujours en dessous de la moyenne et de la médiane des entreprises du même secteur, calculées par Sami : 41 kgCO2e/k€ pour l’intensité économique, et 1,4 tonnes par collaborateurs/trices pour l’intensité collaborateur.

Pour la suite, que fait-on ?

Chaque année, les équipes de Res publica prennent des engagements forts pour limiter nos émissions au maximum. La réalisation du bilan nous permet d’orienter les actions que nous mettons en œuvre depuis plusieurs années et que nous intensifions lorsque cela est possible.

  • Le recyclage et la limitation de nos déchets. Des contenants ont été mis à disposition des salariés pour réduire leurs déchets lors de la pause déjeuner.
  • La réduction de la consommation énergétique de nos locaux, grâce à l’installation d’un thermostat programmable et à la mise en place de bonnes pratiques en interne. Nous avons aussi souscrit un contrat d’électricité 100 % renouvelable auprès de la coopérative Enercoop.
  • L’usage de modes de transport peu polluants lors de nos déplacements professionnels et trajets domicile-travail autant que possible (transports en commun, train, vélo, location de voitures électriques).
  • La sensibilisation des membres de l’équipe aux enjeux climatiques. Chacun d’entre nous est invité à participer à un atelier Fresque du Climat.
  • Le transfert du montant de nos comptes bancaires vers la NEF. Nous participons ainsi au développement de cette coopérative bancaire éthique et au financement de projets aux plus-values écologique, sociale et/ou culturelle. Les placements proposés sont labellisés Finansol, garantissant la solidarité et la transparence des produits d’épargne.
  • L’utilisation d’équipements informatiques et d’appareil électroménager (frigo, cafetière…) reconditionnés

En 2026, nous souhaitons aller encore plus loin dans nos engagements :

  • Engager nos équipes à participer à une fresque du numérique et à une fresque de la biodiversité
  • Mettre en place au sein de Res publica un réseau d’échange en seconde main
  • Etudier la mise en conformité notre plateforme Jenparle avec le référentiel général d’écoconception numérique de l’Arcom et l’Arcep
  • Evaluer et limiter l’impact carbone de nos usages de l’intelligence artificielle

Le bilan carbone de Res publica en un coup d'œil

Pour en savoir plus, visitez notre page publique Sami.

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